LA FORÊT, Vert Presque Vert est le premier volet d'une trilogie LA FORÊT, LE DESERT ET L’ARGENT.
Depuis deux ans je me suis lancé dans l’écriture et la création de ce triptyque. Il s’agit dans chaque volet de décrire des relations amoureuses en utilisant un de ces trois éléments comme métaphore du contexte qui entoure les sentiments amoureux. Dans le cas de LA FORÊT, c’est la traversée et la survie d’un couple au sein d’un milieu obscur qui est l’axe de la dramaturgie. LE DESERT présente une quête personnelle d’un absolu dans un décor sans limites et L’ARGENT, en cours d’écriture, traitera de l’aspect plus social des sentiments, les transactions, la spéculation, les échanges, le commerce amoureux etc...
Une forêt. Au premier plan, trois personnages perdus et, en toile de fond, la question de l’identité. Chacun d’eux va, littéralement, se confronter à ses obsessions, à ses fantasmes et à ses angoisses profondes. Ils tentent d’y créer un ordre afin d'organiser leur propre chaos intérieur. À travers cette introspection, sous forme de quête, c'est mon rapport au réel que je questionne. Car, si mes personnages se confrontent à leurs rêves, ceux-ci se révèlent être le reflet des maux qui stigmatisent notre société. À travers cette traversée existentielle, La Forêt traite de la difficulté qu'a l'homme d'aujourd'hui à trouver un accord entre lui-même et ce monde qu’on pose comme réel.
C’est une comédie cauchemardesque. Le spectateur se retrouve face à un objet absurde tantôt comique tantôt angoissant. Il lui est à la fois totalement familier et complètement étranger. La langue renforce le réalisme de la pièce mais tellement d’éléments renvoient aux mensonges et aux rêves, qu’on ne peut que s’y laisser perdre. Une forêt. Les personnages passent ainsi de détails insignifiants à des réflexions métaphysiques et poétiques, peu leur importe, l’essentiel est qu’ils parlent.
“UN GENRE DE NO FUTURE FENG CHUI QUOI.”
Stéphane Arcas
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